Soutien de la France Insoumise
Membre de la NUPES

Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Faire front contre la répression qui s’abat sur la solidarité avec la Palestine : il y a urgence !

Depuis quelques semaines, la répression s’abat et s’intensifie sur de nombreux militant-es et personnalités politiques ayant exprimé leur refus du massacre en cours à Gaza par le régime israélien de Netanyahou.

Le secrétaire de l’UD de la CGT du Nord vient de se voir condamner en 1re instance à un an de prison pour un tract de soutien aux Palestiniens diffusé quelques jours après le 7 octobre, pour « apologie du terrorisme ». Dès le mois de novembre 2023, sous le même prétexte, le NPA avait été inquiété. Rima Hassan, candidate aux Européennes, et Mathilde Panot, députée et présidente du groupe LFI à l’Assemblée nationale, viennent elles aussi d’être convoquées par la police judiciaire. Les étudiant.es de Solidaires étudiant.es de l’EHESS, Anasse Kazib, militant SUD Rail et de Révolution Permanente seront également convoquéEs rapidement. Parallèlement à ces convocations, les autorités ont fait pression sur plusieurs universités afin de faire annuler une série de conférences et de meetings en solidarité avec la Palestine, que ce soit à Bordeaux, Rennes 2 ou Lille, où devaient se tenir des meetings de Jean-Luc Mélenchon et Rima Hassan.

Nous n’oublions pas, dans cette séquence, la répression qui s’abat sur 17 militant-es écologistes placé-es en garde à vue sous le régime de l’anti-terrorisme, dont 9 passeront en procès pour une action symbolique contre Lafarge et le monde du béton. Nous n’oublions pas non plus le syndicaliste brestois Olivier Cuzon, sous le coup d’une plainte de Darmanin lui-même, pour un article dans un journal syndical. Nous n’oublions pas qu’à Angers, l’université a annulé une conférence d’une historienne sur l’anti-fascisme, sous la pression numérique de groupuscules fascistes. Nous n’oublions pas qu’une manifestation contre le racisme et l’islamophobie a été préalablement interdite à Paris, le 21 avril.

Pendant ce temps, des élus de la majorité présidentielle, de la droite et de l’extrêmedroite peuvent en toute impunité faire le tour des plateaux de télévisions pour participer à la déshumanisation des Palestinien.nes et nier les crimes de guerre du gouvernement israélien. Pour nos organisations, il y a danger et il y a urgence : c’est l’ensemble du mouvement de solidarité avec la Palestine, l’ensemble des organisations de la gauche politique, syndicale et associative qui doit réagir et résister ensemble contre ces pressions policières, judiciaires et gouvernementales. La solidarité n’est pas un crime.

Nos organisations appellent l’ensemble des forces progressistes et du mouvement social à se réunir le plus vite possible afin de construire ensemble la riposte la plus large, pour la sauvegarde des libertés publiques et démocratiques fondamentales. Tout est sur la table : rassemblement, manifestation, meeting, front permanent pour la liberté d’opinion… l’urgence est à résister ensemble.

Articles associés

Partager cet article

WP2Social Auto Publish Powered By : XYZScripts.com

La newsletter de la Gauche Écosocialiste 35

Toutes les informations et actualités